Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
citoyen libanais
13 avril 2015

La Grèce et la Russie, le tribun et le tsar.

14209127056_8bda086f19_z

Alexis Tsipras, le nouveau premier ministre grec en Russie. Monsieur Tsipras sait qu’il ne peut espérer aucune aide financière de la part de la Russie  exsangue. C’est une manœuvre politique, qu’il entend répercuter aux oreilles des créanciers de la Grèce. Monsieur Tsipras est dans une impasse. Lors de sa campagne électorale, il n’a jamais voulu admettre la part de responsabilité de on pays dans ses dépenses folles, la corruption et la falsification de la comptabilité publique. Il a promis une remise à plat des conditions drastiques imposées par le triumvirat européen pour que celui-ci continue à renflouer les caisses vides de la Grèce. Mais une fois au pouvoir, il s’est vite rendu à l’évidence : ne pas respecter ces conditions, métrait la Grèce en cessation de paiement. Cette situation intenable, entre les promesses à ses électeurs et les réalités de l’économie, l’ont poussé à des acrobaties verbales ou il tente de démontrer la quadrature du cercle. Pour mieux s’armer lors des négociations avec l’Europe, il a jugé qu’un allié comme Poutine serait bénéfique. Jouant sur la fibre populiste et nationaliste qu’il partage avec le maitre du kremlin, il n’a pas trouvé mieux que de mettre en avant les racines « orthodoxes » des deux pays. Face à la mécanique sans âme des chiffres de Bruxelles, Tispras choisit le terrain de l’épouvantail russe et de la communauté religieuse. Solution médiévale.

 

Amine Issa

13/04/2015

Commentaires
citoyen libanais
Newsletter
Archives