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citoyen libanais
11 mai 2015

L’idéologie, l’Iran, le Hezbollah et le fracas qu’il faut éviter

 

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Tout pouvoir adossé à une idéologie se distingue par l’infaillibilité supposée des moyens imaginés pour arriver à l’objectif qu’il s’est posé. Ainsi la République Islamique d’Iran issue de l’idéologie de «L’autorité du juriste théologien » (Wilayat al Fakih) a pour objectif d’instaurer, au plus près, la justice sur terre. Pourquoi au plus près seulement ? Parce que la justice ne régnera en maitre définitif qu’à la parousie du douzième imam, Mohamed Al Mahdi, occulté au neuvième siècle. Un pouvoir idéologique est nécessairement totalitaire puisqu’il exclut tout débat qui remettrait en cause ses attendus définis une fois pour toutes. Il concentre le pouvoir en une personne ou un groupe de personnes, qui connaissent son idéologie et les moyens de l’appliquer. L’alternance sur la base de programmes différents est exclue puisqu’il n’y a qu’un programme. Historiquement, il est établi que ce type de pouvoir est répressif, corrompu et inefficace économiquement. Répressif parce qu’il n’admet aucune contestation. Il est corrompu pour deux raisons. D'abord, le chef suprême de ce pouvoir est coopté par ses pairs ou élus par un simulacre d’élection. Pour assurer sa prééminence sur ses pairs dont il ne peut jamais savoir, une fois qu’il est au pouvoir, s’ils désirent l’y maintenir, il ferme les yeux sur leurs malversations. De plus, ces malversations ne peuvent être cachées longtemps à la population. Le chef suprême s’assure une immunité en concentrant le courroux populaire sur ses collaborateurs. L’échec économique est conséquent de ce qui précède, la corruption, mais aussi à l’arrivée dans l’administration et le maintien, de personnes choisies pour leur fidélité au régime et non pour leurs compétences. Cet échec économique se traduit par une sous exploitation des ressources matérielles et humaines du pays et par une captation injustifiable d’une partie des ressources restantes par la classe dirigeante. Ainsi, il en va de l’Iran dirigé par l’Imam Khamenei et par son premier cercle, notamment les Gardiens de la Révolution. Les élections qui s’y déroulent ne doivent tromper personne. Les candidats pour n’importe quel mandat doivent être agréés par le régime. Pour cela, il faut adhérer totalement à l’idéologie de la République, être croyant et moralement irréprochable. Pour prétendre à la présidence de la République, il faut être en plus un homme, de religion musulmane et de confession chiite. L’impeccabilité morale a une définition très lâche et laisse la porte ouverte à des exclusions d’ordre politique (politique dans le sens de lutte de clans, pas d’idées), clientéliste ou carrément mafieuse.

Le résultat de tout ce qui précède, comme dans tous les Etats qui ont été ou sont totalitaires, est la remise sans cesse de la promesse initiale, dans le cas de l’Iran, la justice. Elle ne peut en aucune façon se réaliser dans un pareil schéma. Il en fut ainsi de la disparition des classes et de l’Etat promis par le communisme, et de l’empire millénaire du troisième Reich allemand. Mais l’idéologie ne peut se tromper. Il faut alors soit par la propagande masquer la vérité, soit réprimer et décerveler et surtout poursuivre la « lutte » contre des ennemis qui eux sont seuls responsables du non-accomplissement de la prophétie. La guerre que provoqua Saddam Hussein en 1980 contre l’Iran, vient à point nommé. Pendant huit ans, il fallut se battre pour préserver la Révolution. Mais dès 1982, l’Iran avait non seulement chassé les Irakiens de son territoire, mais pris pied en Irak. Pourtant l’Imam Khomeiny refusa d’arrêter la guerre. Celle-ci va durer encore six ans et ne s’arrêtera que lorsque l’Iran fut à bout de force. Ensuite il fallut engager une autre lutte pour panser les plaies de la guerre et résister à l’agression permanente des États-Unis, le « Grand Satan ». La justice pouvait attendre. L’élection du réformiste Mohamed Khatami, n’est pas une énigme. Elle découle soit de la certitude aveugle des dictateurs que leur peuple approuvent leurs politiques, soit de la nécessité de jeter du lest, quand l’état du pays est au bord de l’implosion (la NEP sous Lénine). Jeter du lest n’est pas une autorisation à renverser le régime et le président Mohamed Khatami le savait et l’acceptait. Mais il a été débordé par les Iraniens, qui eux réclamaient beaucoup plus que de timides réformes. Le couperet est tombé, les réformateurs de toutes tendances ont disparu du paysage politique et le président Mahmoud Ahmadi-Néjad, un conservateur, a succédé à Mohamed Khatami. Sous son mandat, la corruption, la gabegie, la répression et l’omnipotence des Gardiens de la Révolution ont atteint des sommets. Saddam Hussein n’étant plus un ennemi crédible, le combat verbal et par le Hezbollah interposé, contre Israël le « petit Satan », n’étant pas suffisamment mobilisateur, l’inimitié avec les États-Unis non plus, il fallut trouver autre chose. L’Iran désavoua les accords de contrôle passés avec les Nations-Unis sur son programme nucléaire et tout en le niant, laissa planer sciemment le doute sur ses intentions de produire une bombe atomique. Il n’en fallait pas plus. Le monde occidental avec la Chine et la Russie s’entendaient pour imposer des sanctions à l’Iran. La République Islamique était de nouveau la victime, elle devait se battre pour ses « droits » à l’énergie nucléaire pacifique et résister à la guerre économique. Pour la justice, on attendrait.

L’Iran connait aujourd’hui de grandes difficultés. L’économie va très mal, le pouvoir doit réduire les subventions et les aides directes à la population. Des scandales à répétitions ont éclaté à la fin du mandat du président Ahmadi-Nejad. L’Iran s’est également engagé dans des luttes périphériques en Irak et en Syrie, qui lui coûtent très cher. Aux élections présidentielles de 2013, si les réformistes très engagés sont exclus de la course, le pouvoir autorisa l’élection du président Hassan Rouhani qui ne partage pas le jusqu'au-boutisme des conservateurs sur le problème nucléaire. On ne lui assigne qu’une seule tâche : obtenir la levée des sanctions sans que l’Iran ne perde la face. Mais il outrepasse son mandat. Il réclame plus de libertés pour les Iraniens, critique la mainmise des Gardiens de la Révolution sur l’économie et prétend que c’est par le Livre (1) que l’Iran pourrait être un élément stabilisateur dans la région. Entendre, par la recherche scientifique, le débat des idées et surtout pas par la bombe nucléaire ni par l’intervention en Irak, en Syrie et au Yémen. Il est régulièrement tancé par les Gardiens de la Révolutions et les Imams proches du guide. Si sa marge de manœuvre est très étroite, l’histoire  peut ne pas se répéter, les Iraniens sont un peuple militant et éveillé, ils parviendront peut-être à faire plier le régime, avant que celui-ci ne s’effondre. Ne pronostiquons pas.

Le Hezbollah annonce sans ambages son adhésion à la même idéologie. Mais la donne au Liban est différente qu’en Iran. Les musulmans chiites ne sont qu’une minorité parmi d’autres, peut-être un tiers de la population. Les autres minorités, les musulmans sunnites, les chrétiens et les druzes, sont hostiles à cette idéologie. Même une partie des chiites libanais, qui sont solidaires du Hezbollah pour des raisons confessionnelles, politiques et tactiques, ne veulent pas de ce système de gouvernance. Dès sa première charte publiée en 1985, le Hezbollah tout en déclarant qu’un de ses objectifs est l’établissement d’une République Islamique sur le modèle Iranien, il précise qu’il ne le fera pas par la force, mais par la persuasion. Le Hezbollah sait qu’un coup de force n’est pas possible malgré son arsenal militaire. Une guerre civile ne manquerait pas d’éclater et son issue n’est pas certaine. La solution qu’il adopte est d’empêcher l’émergence d’un Etat moderne et souverain, sans pour autant précipiter sa désintégration. À cela deux raisons. Il peut faire profiter à ses partisans des services de cet Etat, sans que celui-ci à cause de sa faiblesse ne puisse le concurrencer sur le plan des idées. Un Etat fort et efficace rendrait l’idéologie du Hezbollah moins attrayante. Pour éviter toute contamination politique, son instrument de propagande extrêmement développé conditionne les chiites dès la maternelle. Les régions qu’il contrôle sont totalement interdites à tout activisme politique qui lui serait opposé. Les chiites longtemps marginalisés, ont certainement avec l’émergence du mouvement Amal et ensuite le Hezbollah, occupé le siège qui leur était dû dans l’équation libanaise. L’occupation israélienne et son retrait après vingt-deux ans, grâce au harcèlement des combattants du Hezbollah, leur a également accordé la place qu’ils n’avaient pas encore dans « le récit constitutif » du Liban. Chrétiens, Druzes et musulmans sunnites, l’avaient jusqu’alors accaparé. La résistance à Israël étant légitime, le Hezbollah a pu faire taire les critiques de sa monopolisation. Il justifia ainsi la possession de ses armes, alors que tous les autres partis, à la fin de la guerre civile en 1990, avaient accepté de se désarmer. Si la résistance à l’occupation à Israël est saluée par tous les Libanais et si les martyrs du Hezbollah sont ceux de tout le Liban, cette longue lutte aura également servi les évitements, que tout parti idéologique pratique, pour masquer le report des promesses. Le combat pour libérer le territoire  ajournait nécessairement le temps de l’instauration d’une République Islamique, seule garante pour le règne de la justice. En 2000, suite au retrait d’Israël, prétextant la persistance de l’occupation de quelques collines, du danger que représente cet Etat pour le Liban, il maintient la mobilisation pour l’effort de guerre, il promeut la « société résistante », pour justifier un nouveau report. Après l’assassinat de Rafic El Hariri et le retrait syrien, le Hezbollah face à la pression des autres partis libanais, arrive à retourner le Général Aoun en sa faveur. Il casse le front qui est hostile au maintien de ses armes et à l’état d’urgence permanent qu’il décrète face à une éventuelle agression israélienne. Mais suite au départ Syrien, il ya une soudaine et frappante embellie économique, un gouvernement d’union national est formé, un vent d’optimisme souffle, accompagné d’un sentiment chez une majorité de libanais que l’état de guerre continu ne peut durer et que l’armée libanaise devrait être la seule en charge de l’inviolabilité du territoire national. La reprise économique qui profite également aux chiites, est dans les esprits le corolaire de l’arrivé au gouvernement et au parlement d’une majorité hostile au Hezbollah. Celui-ci craint une démobilisation doit resserrer ses rangs. La guerre de 2006 et le déchainement israélien permettent de reprendre le discours « résistant » et une rallonge à la remise des promesses. Ensuite, ce sera au tour de l’invasion de Beyrouth en 2008 par le Hezbollah, sous prétexte que le gouvernement veut réduire les capacités de la résistance à Israël. De 2008 à 2011, la mobilisation face à Israël fait toujours recette, mais elle est moins convaincante, le Liban connait une période de stabilité et de prospérité. Surtout, les chiites sont conscients que si parmi eux, certains ont rejoint la classe moyenne, ils l’ont fait grâce à leur labeur et à la croissance économique initiée par des gouvernements que le Hezbollah reconnaissait du bout des lèvres, quand il ne les boycottait pas. Si le Sud Liban, une région à majorité chiite, s’est développé, c’est grâce aux émigrés et au développement des infrastructures initiées par le président de la chambre, concurrent du Hezbollah au sein de la communauté chiite. Celui-ci est d’ailleurs le canal obligé pour tout chiite qui veut devenir fonctionnaire d’Etat. Parallèlement, des quartiers entiers de la banlieue sud sont encore insalubres. La Bekaa Nord à majorité chiite est sinistrée. Beaucoup de ses habitants sont obligés d’être hors-la-loi pour subsister. Les services sociaux du Hezbollah ne sont qu’une béquille. Les chiites sont ceux des Libanais qui émigrent le plus pour échapper au chômage. Que fait le Hezbollah pour y remédier, pourquoi n’applique-t-il pas enfin sa recette miracle de République Islamique ? S’il doit respecter les autres communautés et ne pas l’imposer par la force, n’y a-t-il pas un moyen terme? La sauvagerie des islamistes sunnites syriens et leurs haines pour les chiites, vont justifier l’implication du Hezbollah en Syrie pour une prétendue survie des chiites, et balayer toutes ces interrogations. Les lendemains qui rient peuvent encore attendre. Le mépris avec lequel le Hezbollah traite ses adversaires sunnites au Liban, son engagement au côté du président Bachar El Assad, contesté par la majorité sunnite de son pays, ont provoqué une réaction des sunnites libanais dont les plus violents ont engagé le fer avec lui. Cela le sert évidement, s’il ne l’a pas provoqué délibérément.

Le résultat pour la communauté chiite est désastreux. Elle est disputée avec l’ensemble des Libanais, même les partisans du général Aoun sont sceptiques sur les motivations du Hezbollah dans ces guerres interminables. Le Hezbollah a également réussi à se mettre sur le dos l’ensemble des musulmans sunnites dans le monde, du Pakistan au Maroc. La banlieue sud, dont les entrées sont toutes étroitement contrôlées par l’armée et dans son ombre les miliciens du Hezbollah, est devenue un ghetto. La récession économique qu’a engendrée l’implication du Hezbollah en Syrie, frappe en premier la communauté chiite. Les monarchies du Golfe maltraitent les immigrés chiites libanais, quand elles ne les renvoient pas, beaucoup se sont convertis au sunnisme pour obtenir un visa de travail. Le nombre de combattants tués en Syrie augmente d’une bataille à l’autre. Aucun chiffre n’est publié, il semble élevé. Des combattants morts en Syrie sont enterrés sans cérémonie officielle, ce qui est inédit. Le Hezbollah est engagé dans une spirale infernale. Plus il ya de morts, plus il faut les justifier, plus il faut élargir le cercle des ennemis et leur géographie. De la protection des villages libanais chiites enclavés à la frontière libanaise, le Hezbollah s’est engagé à Damas pour protéger des lieux saints que personne ne menaçaient. Puis on trouve ses combattants à Alep, Homs, Hamma et le sur le plateau du Golan. Ensuite le Hezbollah avoue participer à la guerre en Irak et il n’est pas impensable qu’il en fasse de même au Yémen.

Que faire ? Une communauté accrochée à son idéologie se suicide devant nous. Est-ce que les autres partis politiques peuvent convaincre les partisans du Hezbollah que celui-ci a tort ? Après tout, la manifestation du 14 mars 2005 a démontré la volonté des Libanais de se réconcilier et de vouloir bâtir un état civil et moderne. Malheureusement, les dirigeants des partis sont restés dans leurs logiques confessionnelles. Comment un chiite pourrait-il adhérer au mouvement du Futur, sunnite, ou aux Forces libanaises ou au CPL chrétiens ? Il existe peut-être une demande, mais il n’y a pas d’offre convaincante. Il ne suffisait pas aux partis du 14 Mars de marteler l’évidence que les chiites sont une communauté constitutive du Liban et que l’armée doit seule détenir le monopole de la défense du territoire. Il faut comprendre pourquoi le Hezbollah existe et est populaire, par quel processus les chiites y voient une planche de salut et comment il est devenu un danger pour cette communauté. Il faut avant tout pour les adversaires du Hezbollah se défaire, ne serait-ce que graduellement, de leurs identités confessionnelles et être représentés au gouvernement par des politiciens dédiés au service public, non pas par des hommes d’affaires et leurs clientèles. Si Saad El Hariri a courageusement été le premier homme politique arabe et sunnite à condamner les atrocités des islamistes, il est régulièrement contredit par les déclarations haineuses de députés de son propre groupe parlementaire. Il n’a toujours pas fait encore la distinction nécessaire entre l’homme d’affaires et l’homme politique. Walid Joumblatt, s’il peut, sur des affaires très précises, désamorcer des situations explosives, il n’a jamais initié un mouvement de portée nationale sur des bases solides. Il reste avant tout le chef de la communauté druze. Les chrétiens eux sont dans le coma. Le général Aoun est obnubilé par son ascension à la présidence de la République et par sa succession au CPL. Samir Geagea se contente désormais de son rôle de « Moquadam », protecteur des chrétiens simplement tolérés.

Reste la société civile. C'est-à-dire les artistes qui œuvrent pour la paix, les jeunes entrepreneurs qui donnent de l’espoir et les ONG efficaces qui ne sont pas affiliées à des partis. Il ne faut pas sous-estimer l’impact et la crédibilité de tous ceux-là sur la société, elle est immense, surtout quand l’Etat n’est plus qu’une administration bureaucratique défaillante et ne portant aucune valeur. Il suffit que la société civile exploite son potentiel politique, dans le sens désintéressé et noble du terme. Il suffit qu’elle ait un discours politique constructif, tout en n’ayant pas peur de nommer les fautifs. Cela ne lui sera pas difficile, tous les partis le sont. Il suffit qu’elle organise des mouvements de protestations, que beaucoup suivraient. Elle saura trouver les slogans adéquats, car elle est la plus proche des gens et de leurs peurs et soucis. Elle réussira parce que loin de la démagogie et des promesses utopiques, elle sait viser les objectifs réalisables. L’exemple en Espagne du mouvement des « Indignés », des « Marées sociales » et de «Podemos », est une démonstration de l’efficacité d’une société civile à casser des barrières, démystifier le discours politique des grands partis et à obtenir des résultats concrets. On retoquera, on n’est pas l’Espagne. Nous sommes au Liban et la ville de Tripoli s’y trouve. L’armée y a rétabli la sécurité, il ne lui est pas demandé de faire plus. Reste le capital de haine amassé. Les élus de la ville sont soit occupés à faire fructifier et étaler leur fortune ailleurs, soit enragés à rouvrir les plaies. Seule la société civile est en contact dans la rue, avec les habitants. Elle organise des rencontres, des débats, des cérémonies communes sociales et artistiques. Elle est la seule à convaincre, alaouites et sunnites, qu’ils partagent la même misère et que la guerre ne fait que l’augmenter. Elle est la seule qui arrive à les convaincre que leurs appartenances religieuses ne sont qu’un prétexte pour les exploiter. Par des actions ciblées, elle arrive à leur prouver que c’est ensemble et pas les uns contre les autres qui améliorent leur condition. Je renvoie en bas de pages aux articles parus dans les journaux et qui relatent ces actions (2) et je peux moi-même témoigner de la réceptivité des habitants de Bab El Tebaneh et de Baal Mohsen à celle-ci. Les citoyens chiites ne sont pas autrement constitués, il faut s’adresser à eux sous le même mode.

 

 

1-Mehr agency 06/05/2015.

2- Safir : 29/4 &26/7 & 19/9 & 1/12/2014.  2/2 & 12/3 & 27/4 & 6/5/2015.

   Nahar : 3/3 & 25/11/2014

 Amine Issa

11/05/2015

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Commentaires
J
En Occident il y a aussi le règne de l'idéologie. Tant que la "démocratie" laisse faire les forces de l'argent et conforte leur domination idéologique cette "démocratie" est considérée comme bonne.Tant que le système capitaliste marche, la "démocratie" est valable. Si par exemple, comme au temps du Chili d'Allende, un président socialiste est élu, la "démocratie" provoque sa chute par un coup d'état et l'assassine. Je voudrais aborder d'autres points de l'article. La raison principale de la création du Hezbollah est l’existence de l'entité sioniste. Je suis Algérien, mon pays a été occupé durant 132 ans par la France, cela qui explique ma sympathie envers le Hezbollah. Je suis sunnite musulman et j'aime les chiites et les chrétiens arabes dont ceux du Liban. Au Liban, existe le sentiment confessionnel donc on ne doit pas reprocher seulement au Hezbollah sa sévérité ou son confessionnalisme; En principe je suis contre le confessionnalisme parce qu'il divise le peuple face au danger mortel représenté par l'entité sioniste et empêche la création d'un état de droit au service du peuple sans distinction d’appartenance religieuse.
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