05 novembre 2017
La distance entre Beyrouth et Téhéran.
La démission du Premier ministre Saad el Hariri est un épisode parmi tant d’autres dans la guerre des autres au Liban et notre guerre avec l’aide des autres. Ce dernier travers remonte au recours à l’OLP du sunnisme politique et du druzisme politique, lui, sous couvert de la lutte sociale, pour tordre le bras au maronitisme politique. Depuis, rien n’a vraiment changé. Les Libanais avaient-ils le choix ? Oui, et ils ont levé l’option, mais sans la classe politique. Ce sont ceux-là qui ont permis au Liban pendant les quinze... [Lire la suite]
10 septembre 2017
Regard sans fard
Husserl disait que l’intention présuppose la connaissance du réel. Or cette intention, nous ne l’avons pas toujours eue. Au Liban, avant 1975 et parce que nous avons toujours été hédonistes (et refusions la douleur), nous ne voulions pas voir les failles d’un pays qui devenaient béantes. Les opérettes des frères Rahbani, la voix de Feyrouz, la sévérité bonhomme de Nasri Chamseddine décrivaient le village rêvé des Libanais. Elles embaumaient une réalité qui n’avait existé que partiellement. Si le bon voisinage et les petites... [Lire la suite]
21 août 2017
Aimer aux conditions des clergés.

26 juin 2017
Pour tuer il faut être déjà mort.
L’assassinat, comme acte banal, s’installe dans une presque-indifférence. Les pleurs d’une mère alimentent les réseaux sociaux et les courbes de l’audimat. Mais ils ne provoquent pas une réaction en chaîne.
Nous sommes dégoutés, mais, frileux, repliés dans de l’ouate synthétique ! Nous faisons l’autruche, sauf que nous n’en sommes pas et que nous étoufferions dans le sable. Entre-temps, les tueurs ambulants poursuivront leur « road trip » vermeil.
Appliquer la peine de mort sans délai pour les... [Lire la suite]
07 mai 2017
جبران باسيل والمخلّص

09 avril 2017
Loi électorale, entre le bon grain et l’ivraie
A quoi servent des élections dans une démocratie moderne ? Elles sont la délégation de la volonté populaire souveraine à des représentants de celle-ci. Le principe de représentation est ancien, même si la souveraineté du peuple n’était pas la source ou la seule source de la légitimité de l’organe représentatif. Et même, quand cet organe l’a prétendu dans la pratique, il s’est parfois retourné contre le peuple. Je citerai deux modes de représentation qui éclairent notre réalité.
Le premier est celui des Etats généraux de... [Lire la suite]
26 mars 2017
Devant les salaires et les impôts, il y’a une grille à abattre.

12 février 2017
الانتخاب قدرة لا قدر
الجعجعة السياسية حول قانون الانتخاب لا توصف إلا بالرداءة الأخلاقية اتجاه ‘‘صحة التمثيل‘‘. فهمّ المواطن غائب منذ البداية عن أولويات شتّى القوانين. الأكثرية والنسبية، تقسيم الدوائر، خلطها وإعادة فرزها، قائمة على مقياس واحد، تثبيت وتوسيع، أو تضييق زعامة حزبية-طائفية أو شخصية
فالانتخابات هي محطة أولى مختصرة، تنقل السلطة من الشعب الى امناء لإدارة البلد. اصبحت الانتخابات هي الشغل الشاغل للسياسيين واختصرت الادارة على سد الثغرات بالتي هي أحسن لمنع انهيار الدولة والبلد. فالصيغ المطروحة مسوّقة بحجة تحصيل حقوق الطائفة، ومنع الإقصاء، على وتر... [Lire la suite]
11 décembre 2016
Résistance
Le hasard a voulu qu’au moment de l’élection de Donald Trump, j’étais en train de lire « la métaphysique des mœurs » d’Emmanuel Kant et le roman de Pierre Assouline « Lutetia ». Kant est un philosophe pessimiste. Il explique que toute loi qui prétend à l’universalité doit être le produit de la raison d’un homme libre et donc indépendante de notre sensibilité, notre « tempérament ». Cette loi peut être un « impératif catégorique », une morale qui stipulerait que toute personne « existe... [Lire la suite]
27 novembre 2016
Le Liban n’a pas besoin de thaumaturge
Il y a au Liban deux grands électeurs : Le Hezbollah et un club hommes d’affaires.
Le premier, conséquent avec son idéologie, ne souhaite qu’une direction administrative du Liban, pour profiter de ses services. Toute forme de gestion politique qui puisse construire une personnalité citoyenne, si bancale soit-elle, est à contrecarrer. Tout ce qui peut séduire ses partisans et les détourner du projet de république islamique, seul garant à leurs yeux d’une société plus juste en l’absence de l’imam occulté, est à contrarier. Il ne... [Lire la suite]