04 janvier 2013
L’islam, une affaire chrétienne
Quand le prophète se réfugie à Médine, chassé par les Mecquois, il est favorablement accueilli par les juifs et les chrétiens moins nombreux. Ceux-là, contrairement aux juifs, ne se sont pas retournés contre lui lors des batailles de Badr et Ohod. Sous le règne des Abbassides, quand l’islam développa son système philosophique et sa science, ce fut grâce à l’héritage grec, qu’il traduit et développe. L’islam participait ainsi à la marche du monde. Ses idées et découvertes furent reprises par l’Occident. Les principaux traducteurs... [Lire la suite]
13 août 2012
L’Histoire à reculons
On peut situer le début de la domination du monde arabe successivement, et parfois en même temps, par les deux ères turques et persanes et par l’arrivée de la dynastie des Bouyides au pouvoir à Bagdad au Xe siècle. Ces princes venus de Perse, chiites, sous l’autorité nominative du calife abbasside sunnite, s’emparèrent du pouvoir à Bagdad. Cette polarisation entre deux nationalismes religieux, l’un sunnite l’autre chiite, prit toute son ampleur quand, au XVIe siècle, les Safavides iraniens convertirent leur pays au chiisme... [Lire la suite]
20 octobre 2007
L’ère des milices au Liban est-elle révolue ?
Dans ce texte, je tenterai d’établir comment et pourquoi le reflux du phénomène milicien au détriment ou au profit de l’armée s’est déroulé depuis l’indépendance à nos jours. Dans un état-nation moderne, souverain, les milices apparaissent au moment où les citoyens ont le sentiment que l’Etat n’est plus capable de les défendre contre une menace extérieure ou intérieure. Ce sentiment est décuplé quand le niveau d’appartenance à cet Etat est faible. Cette définition s’applique au Liban. Notre pays est une nation jeune. Elle fut... [Lire la suite]
12 février 2002
Le patriarche, les patriarches et les chrétiens
La lutte politique au Liban oppose actuellement les deux communautés chiite et sunnite. Le TSL, les armes du Hezbollah, la concurrence saoudo-iranienne, sont les lignes de fractures qui les séparent et tiennent le Liban en haleine. Les chrétiens sont partie prenante de ce débat, mais il est clair qu’ils n’y tiennent pas le premier rôle. Pour les plus pessimistes, ils ne sont que les faire-valoir des deux grandes confessions musulmanes. La minoration du rôle chrétien, autant que le monopole de l’action détenu par les chiites et les... [Lire la suite]