27 novembre 2016
Le Liban n’a pas besoin de thaumaturge
Il y a au Liban deux grands électeurs : Le Hezbollah et un club hommes d’affaires.
Le premier, conséquent avec son idéologie, ne souhaite qu’une direction administrative du Liban, pour profiter de ses services. Toute forme de gestion politique qui puisse construire une personnalité citoyenne, si bancale soit-elle, est à contrecarrer. Tout ce qui peut séduire ses partisans et les détourner du projet de république islamique, seul garant à leurs yeux d’une société plus juste en l’absence de l’imam occulté, est à contrarier. Il ne... [Lire la suite]
23 janvier 2016
Élection d’un président: les autres enjeux

09 juillet 2015
Trêve en Syrie et bilan provisoire

30 avril 2010
Elections autour d’un Mezze
Cette fois la politique ne sert que de paravent aux petites rentes individuelles. Dans la majorité des listes concurrentes au Mont-Liban, on aura vu, des «Marsiens» des deux camps, copiner comme larrons en foire, ou des «Marsiens» du même camp s’invectiver du perchoir de listes opposées. Vive la famille. C’est le mot d’ordre, c’est l’entente et la représentation de tous les foyers qui sont la garantie de la bonne gestion des égouts municipaux. Un sage dosage de la répartition des sièges au prorata de la taille des familles, aura tenu... [Lire la suite]
16 avril 2010
Petits fours à Babda
C’est ce qui reste à distribuer au président de la république quand il recevra les participants à la table de dialogue. Walid Joumblatt et Michel Aoun, réconciliés avec la Syrie, ont tour à tour déclarés avant la réunion du 15 mars que les armes de la résistance ne devaient plus être traitées comme une priorité national, tant que la menace israélienne pèserait sur le Liban. Le président du parlement ne dit pas autre chose quand il affirme qu’il faut prioritairement établir une stratégie de défense nationale, dont la résistance... [Lire la suite]
10 septembre 2008
La troisième voie au Liban
Le gouvernement actuel n’est ni un gouvernement d’union nationale ni un forum de réconciliation, mais un outil administratif pour gérer le pays d’ici les élections législatives de deux-mille-neuf. Le seul objectif des ministres sera de tirer la couverture vers leurs camps respectifs, ne s’arrêtant que lorsque celle-ci menacera de se déchirer. Le gouvernement servira uniquement à contenir les antagonismes dans un cadre feutré « politiquement correct » et quand la pression sera trop forte, l’axe de misère Bab-El... [Lire la suite]