06 septembre 2022
En temps de guerre les prix ne peuvent être confiés au seul marché au risque de détruire le libéralisme économique.
L’inflation qui frappe le monde et qui entame un mouvement de reflux, est expliquée par le mécanisme de l’offre et de la demande qui fixe les prix. À la sortie de la pandémie du Covid et à la reprise de la demande, les stocks étaient bas, la production connaissait une pénurie de microprocesseur, les transports étaient désorganisés et engorgés, les confinements kafkaïens de dizaines de millions de travailleurs en Chine et la pénurie de main d’œuvre dans beaucoup de pays, se sont traduits par une hausse des prix. À l’inverse... [Lire la suite]
13 mars 2022
Ukraine : la faute est à l’occident, mais elle n’est pas celle que l’on croit.
L’agression de Vladimir Poutine, n’a aucune justification géostratégique ou économique.
A la fin des années 90, l’OTAN a commis l’erreur de se déployer à l’Est, ce qu’a critiqué Georges Kenan pourtant le père de la doctrine du contingentement de l’Union soviétique. Interrogé par Thomas Friedman du New York Times il regrette ce déploiement à son sens inutile face à une Russie affaiblie après la chute de l’URSS. D’ailleurs ce déploiement n’a pas empêché la Russie de s’en prendre à la Tchétchénie, à la Géorgie, à l’Ukraine et à la... [Lire la suite]
09 septembre 2018
Paix et reconstruction en Syrie, entre vœux et réalité.

01 octobre 2017
Syrie inutile
Il y a aujourd’hui et pour les quelques mois à venir deux Syrie et les deux sont inutiles.
La première est celle des zones de « réduction de tensions » imposée par la Russie. Celles-ci recoupent les aires d’influence du régime et de l’international chiite, de la Turquie et ses islamistes au radicalisme gradué, des Kurdes et d’unités non kurdes protégés par les Américains. La Russie est la garante politique et effective de la trêve, par ses observateurs, sa police militaire et ses avions au besoin. Si la trêve permet au... [Lire la suite]
25 septembre 2016
Alep n’est pas Stalingrad !
Deux villes devenues un amas de pierres. Sauf qu’Alep n’est pas Stalingrad ! Celle-ci, eut pour son malheur de se trouver sur la route de l’envahisseur et Staline n’eut aucun scrupule à la raser. Alep n’est occupé que par ses habitants et quelques mercenaires de l’islamisme sauvage, international et local.
Stalingrad était une ville secondaire, sans charme particulier. Sa destruction ne fit qu’écorner le patrimoine russe. Alep, par contre fut longtemps la première ville de Syrie. Damas, après l’éviction des Omeyyades, fut... [Lire la suite]
01 juin 2016
Le legs de Barack Obama au Moyen-Orient.
Barack Obama a montré au début de son mandant un désintérêt pour le Moyen-Orient. On impute à sa politique du « vide » la chevauché des forces régionales et de la Russie, et le chaos qui s’ensuit. Mais depuis 2014, sans effets de manche, l’Amérique est de retour ; à son rythme mais résolument.
Marée Basse.
Fraichement élu, Barack Obama hérite de deux dossiers brûlants. Les guerres impériales des républicains et la crise économique. Il décide de désengager les États unis de guerres qu’il juge... [Lire la suite]
19 avril 2015
Iran-Russie, un coup de missile dans l’eau.

14 décembre 2012
Perspective syrienne
Lakhdar Brahimi, diplomate chevronné, déclarait, le 6 novembre, au quotidien al-Hayat: «Ce que je redoute est pire: l’effondrement de l’Etat et que la Syrie devienne une nouvelle Somalie». Le 29 du même mois, il revient à la charge, cette fois devant le Conseil de sécurité. Pourquoi ce ton alarmiste? Ne sait-on pas depuis le début du conflit armé que ce risque existe? Certes, mais tant qu’il ne s’agissait que de morts et de destruction, les principaux acteurs pouvaient garder la tête froide et se contenter de compter les points… et... [Lire la suite]
02 mars 2012
Le sommet de l’hypocrisie
A Tunis, le 24 février, se sont réunis 70 pays et organisations pour le sommet des «Amis de la Syrie». Quelques pays influents, que l’on peut appeler sans équivoque les «ennemis de la Syrie» ont, en réalité, mené les débats. D’abord, les pays du Golfe, et plus particulièrement l’Arabie saoudite et le Qatar, plus soucieux de punir un régime que de sauver un peuple. Les rois et princes de la Péninsule en veulent à ce régime de les malmener depuis le long règne de Hafez el-Assad, qui soutient l’Iran perse et chiite contre Saddam Hussein,... [Lire la suite]