09 novembre 2019
عن ثورة لم يلحظها أحد

16 septembre 2018
Bachir Gemayel, la rupture qui dérange.
Dans son dernier livre Peter Sloterdijk (1) opère une remontée du temps, de l’antiquité à nos jours, à travers l’action de personnages qui ont initié des ruptures dans le déroulement de l’histoire. Ils ont refusé l’héritage de leurs ascendants, brisé les liens de la transmission généalogique des traditions et valeurs et souvent choisit un mentor, un substitut au père putatif. Je cite quelques personnages du livre, Socrate « l’athée » qui rejette la crainte de Dieu, celle de la religion officielle d’Athènes, Pic de la... [Lire la suite]
05 mai 2018
7 mai, le jour d’après
La composition des listes électorales est révélatrice de la déshérence des partis traditionnels. Excepté le Hezbollah dans ses fiefs et dans une moindre mesure Amal, les candidats qui se retrouvent sur une même affiche sont un attelage hétéroclite avec comme seul dénominateur commun la capacité de mobiliser des voix et de l’argent, les deux le plus souvent allant de pair. Ce n’est plus de la realpolitik, mais de la ploutocratie. Exit les programmes et les principes. Un souverainiste s’allie avec le PSNS, des membres du 14 et du 8... [Lire la suite]
04 mars 2018
Elections : Le syndrome des réformateurs
Eric Weil développe la théorie suivante : lorsqu’un changement devient possible, une situation est considérée insupportable et appelle à l’action généralement pacifique (1). Ainsi pour exemple quand les moyens de production se mécanisent, l’esclavage même condamné précédemment, parce que désormais inutile devient insupportable et appelle à une action pour l’abolir.
Au Liban le mécontentement ne date pas d’aujourd’hui. Sauf qu’un changement dans le paysage politique devient une possibilité. Précédemment le système verrouillait... [Lire la suite]
10 septembre 2017
Regard sans fard
Husserl disait que l’intention présuppose la connaissance du réel. Or cette intention, nous ne l’avons pas toujours eue. Au Liban, avant 1975 et parce que nous avons toujours été hédonistes (et refusions la douleur), nous ne voulions pas voir les failles d’un pays qui devenaient béantes. Les opérettes des frères Rahbani, la voix de Feyrouz, la sévérité bonhomme de Nasri Chamseddine décrivaient le village rêvé des Libanais. Elles embaumaient une réalité qui n’avait existé que partiellement. Si le bon voisinage et les petites... [Lire la suite]
21 août 2017
Aimer aux conditions des clergés.

26 juin 2017
Pour tuer il faut être déjà mort.
L’assassinat, comme acte banal, s’installe dans une presque-indifférence. Les pleurs d’une mère alimentent les réseaux sociaux et les courbes de l’audimat. Mais ils ne provoquent pas une réaction en chaîne.
Nous sommes dégoutés, mais, frileux, repliés dans de l’ouate synthétique ! Nous faisons l’autruche, sauf que nous n’en sommes pas et que nous étoufferions dans le sable. Entre-temps, les tueurs ambulants poursuivront leur « road trip » vermeil.
Appliquer la peine de mort sans délai pour les... [Lire la suite]
07 mai 2017
جبران باسيل والمخلّص

26 mars 2017
Devant les salaires et les impôts, il y’a une grille à abattre.

12 février 2017
الانتخاب قدرة لا قدر
الجعجعة السياسية حول قانون الانتخاب لا توصف إلا بالرداءة الأخلاقية اتجاه ‘‘صحة التمثيل‘‘. فهمّ المواطن غائب منذ البداية عن أولويات شتّى القوانين. الأكثرية والنسبية، تقسيم الدوائر، خلطها وإعادة فرزها، قائمة على مقياس واحد، تثبيت وتوسيع، أو تضييق زعامة حزبية-طائفية أو شخصية
فالانتخابات هي محطة أولى مختصرة، تنقل السلطة من الشعب الى امناء لإدارة البلد. اصبحت الانتخابات هي الشغل الشاغل للسياسيين واختصرت الادارة على سد الثغرات بالتي هي أحسن لمنع انهيار الدولة والبلد. فالصيغ المطروحة مسوّقة بحجة تحصيل حقوق الطائفة، ومنع الإقصاء، على وتر... [Lire la suite]